Cependant si un « inventaire » de ses défauts devait être dressé on pourrait évoquer sa témérité ou son imprudence, lorsqu’il choisissait de porter la lumière de la parole de Dieu partout où il était appelé, même là où il risquait de brûler sa réputation car « la charité ne cherche pas son intérêt, et met sa joie dans la vérité » (1Co 13, 4-7).
On pourrait aussi regretter sa faiblesse, tant il se voyait incapable de dénoncer certains de ses fils spirituels dont il attendait sans relâche le repentir, car « la charité est longanime, et ne tient pas compte du mal » (id).
On pointera aussi sa naïveté, à ne jamais voir le mal dans l’âme de ceux qui lui en faisaient, car « la charité excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (id).
« Ne jugez pas, afin de n'être pas jugés » enseignait Jésus. Alors, en Eglise, est-il permis de juger sans procès ?
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O. et F. R 08/06/2013 17:57